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  • : La Confrérie Saint Sébastien de Bligny-sur-Ouche
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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 16:52

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Pour commenter la fête de Saint Sébastien à Bligny sur Ouche le 18 janvier 2014, il serait tentant d’écrire que la fête s’est déroulée, selon la tradition, dans les rites ancestraux. Mais comme le signalait le supérieur dans son allocution d’accueil, l’année écoulée a été celle du changement, avec un nouveau supérieur, Pascal Gérard succédant à Jean Bazerolle, et un nouveau directeur, Yves Grosjean remplaçant Paul Houdart. Changement bien sur du bâtonnier, puisque celui-ci n’est élu que pour un an, Jean Louis Rousseau remplaçant Gaëtan Brivot. Mais changement également dans la liturgie, avec une messe sans chorale, chants dirigés par le confrère Pierre-Jean Yème et aux vêpres, une cérémonie du « Deposuit » plus solennelle et recueillie, avec une animation musicale exceptionnelle par le chœur diocésain des Ambrosiniens accompagné à l’orgue par Peter Hammer, organiste de la collégiale de Poligny. Et à la messe, l’homélie a été prononcée par le directeur lui même, Yves Grosjean, et non par un prêtre invité.  Le thème en était la « Tradition » avec tout ce qu’elle apporte de bien, à ne pas confondre avec la routine ou l’habitude, qui elles n’apportent rien de bon.

Pour terminer, quelques extraits du discours du nouveau bâtonnier lors de la remise du chanteau : « Faire fidèle devoir, telle est notre devise, aussi à l’occasion de notre fête annuelle, je tiens à associer tous ceux qui font fidèle devoir : je pense en particulier, au niveau de notre canton –aux donneurs de sang –au Resto du cœur-au Secours catholique –et aussi à nos pompiers volontaires. Je voudrais attirer votre attention et me faire le porte parole d’un certain nombre de confrères sur le fait que dans tous ces organismes, il y a une majorité de femmes. Alors, chers confrères, interrogeons nous !! Et comme l’a dit quelqu’un que vous connaissez tous « le changement c’est maintenant », je vous ferai remarquer qu’ici à la Confrérie, le changement est en marche. Car n’avons-nous pas changé de Supérieur ? de Directeur ? Ne sommes nous pas en train de changer de bâtonnier ? Alors, je n’aurai qu’un mot : continuons. »

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 11:33

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 13:44

 

Patron des archers, des athlètes, des soldats et de la police. Ce capitaine de la garde prétorienne de l'empereur Dioclétien (284-313) est en fait un espion chrétien qui soutient en cachette ses frères de foi persécutés et convertit ses pairs...jusqu'au préfet de Rome ! Lorsque l'empereur découvre qu'il est chrétien, il le condamne à mort. Un peloton d'archers le crible de flèches, en ricanant :"Ce n'est plus un homme, c'est un hérisson"! La nuit venue, Irène, une veuve, vient prendre son corps pour l'ensevelir. Mais le martyr respire encore. Elle le soigne. A peine debout, le prétorien va défier Dioclétien dans le temple d'Hercule. Celui-ci, tremblant devant le spectre de son ancien garde du corps, le fait à nouveau arrêter et bastonner à mort par ses ex-collègues. Sauvé miraculeusement, Sébastien n'a pas gardé sa "seconde vie" pour lui mais l'a offerte pour affirmer sa foi.

Ce grand Saint sera honoré comme il se doit à Bligny sur Ouche samedi 18 janvier, 2jours avant la date officielle .

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 10:33

 

Chers amis nous sommes heureux de nous retrouver pour cette fête 2012 de la Saint Sébastien. C’est une joie d’être ensemble et de partager un temps de chaleureuse amitié. C’est aussi une joie d’accueillir de nouveaux confrères.

Il n’y a pas de rites initiatiques pour entrer dans la confrérie. Il n’y a pas de temps de probation ou l’on fait « mijoter » le candidat pour vérifier ce « qu’il a dans le ventre ». Rien de tout cela. C’est par parrainage. C'est-à-dire qu’un ami propose, recommande une personne en qui il a confiance, une personne non seulement intéressée mais capable d’agir en faveur d’une noble cause, celle de la charité. Nous sommes heureux d’être ensemble au service de la charité.

Les symboles que je dois vous expliquer sont des signes pour nous recentrer sur cet essentiel.

Nos symboles. Ils sont là, posés sur la table : la croix ; que le nouveau bâtonnier accueillera dans sa maison. L’eau ; elle vient des entrailles de notre beau pays. Le sel. Il ne vient pas de chez nous ! Le vin. Lui, il ira dans la cave du curé...

Depuis quand explique-t-on les symboles à chaque fête de la Saint Sébastien ? On ne sait pas trop ! Plusieurs siècles sans doute ! Il nous faut donc les recevoir comme un héritage de nos prédécesseurs, mais un héritage vivant surtout pour vous les candidats. Symboles chrétiens qu’il faut sans cesse découvrir.

Regardons d’abord la croix. Ce n’est pas une croix vide comme si on devait regarder un terrible instrument de supplice. Non les amis, non, chers confrères et futurs confrères, nous sommes bien conviés à regarder Jésus. Alors résonne en nous ces paroles du Seigneur dans l’Evangile de Jean: « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13). Jésus nous montre ainsi que le sommet de notre existence c’est une vie donnée. Le sommet c’est d’aimer. Nous sommes tous capables d’aimer. Ce n’est pas une option. Quand

bien même notre nature semble tordue il y a toujours en nous une capacité à se tourner vers la vraie lumière.

Ce qui caractérise notre humanité, création de Dieu, c’est d’aimer. Saint Jean dit encore dans l'une de ses lettres : « parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas reste dans la mort » (1Jn3). Et il continue : « Voici à quoi nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi nous devons donner notre vie pour nos frères ». Voici la racine de notre action en faveur de la charité : l’exemple de Jésus. De plus la charité repousse la mort. C’est bon à entendre !

Saint Jean dit encore : « Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? » .... Voici la suite. « Mes enfants, dit saint Jean, nous devons aimer : non pas avec des paroles et des discours mais par des actes et en vérité. En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous aurons le cœur en paix ; notre cœur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connait toutes choses.»

Voilà un beau portrait du Confrère de la Saint Sébastien. Moins de paroles, plus d’action. La charité vivant en nous est à l’image de la charité de Dieu, elle vient de Dieu lui-même.

Bien sûr notre vie est parfois profondément marquée par la faiblesse, nos échecs, mais la charité, don de soi, est le chemin de notre relèvement.

Oui, chers confrères, nous sommes une confrérie chrétienne non parce que nous adhérons à une philosophie mais parce que nous croyons en Jésus. Il est au centre, rayonnant. Jésus sur la croix. Jésus sur la croix est déjà le roi victorieux. Jésus donnant tout, donnant sa vie. Jésus vraiment charitable. Avec lui nous apprenons la charité. Avec lui nous vivons. Notre premier confrère, c’est le Christ !

Chers amis nous n'en sommes qu’au premier symbole ! Dans bien des esprits je vois déjà poindre quelques vives inquiétudes et je lis dans vos pensées. « Monsieur le curé arrêtez-vous nous avons notre dose ! Et aussi : A ce rythme-la nous ne seront jamais à l’heure pour la messe ! (personne n’a pensé être en retard pour le repas... Bien sûr !!!). Rassurez-vous.

Le sel, lié autrefois au baptême, à trois principales significations. L’Ecriture sainte connait le sel comme « condiment », comme « conservateur » et comme « détersif ».

Il donne du goût. Nous pensons aux paroles de Jésus : « Vous êtes le sel de la terre » (Matt 5,13). Unis à Jésus, notre façon d’être change le monde et lui donne saveur. La charité change le monde, ne l’oublions pas ! Notre monde en crise changera si nous lui redonnons les valeurs vraies d’une vie en société respectueuse des plus faibles, des plus petits.

Le sel garde de la corruption. Ce que Jésus nous donne, il le donne pour toujours. Rien ne peut nous séparer de l’amour du Christ pas même la mort. Tout ce que nous faisons de bien, de beau et de bon a une dimension éternelle.

Enfin le sel enlève les taches (je ne vous apprends rien). Jésus nous purifie de nos péchés. Et comme le rappelle saint Pierre dans sa première épitre « avant tout conservez entre vous une grande charité, car la charité couvre une multitude de péchés ».

Pour terminer je souhaite relier les deux derniers symboles : le vin et l’eau. Les unir semble une hérésie ! Je suppose qu’aujourd’hui lors de notre repas il y aura bien peu de mélange mais restons au niveau de la liturgie de l’Eglise. Rappelons-nous ce petit geste du prêtre lors de la messe. Un geste à peine perceptible. Alors que le vin est dans le calice le célébrant verse une modeste goute d’eau. Quelques paroles sont prononcées à voix basse : « Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’Alliance puissions-nous être unis à la divinité de celui qui a pris notre humanité ». Le vin représente la divinité, l’eau notre humanité. L’image est belle ! L’humanité de Jésus est unie à sa divinité. C’est aussi l’image de notre union au Christ. Il est

notre Tête, nous sommes son Corps. De même que l’eau est absorbée par le vin, ainsi le chrétien doit-il être absorbé en Dieu par le Christ, avec le Christ, dans le Christ.

Notre action charitable n’est pas une œuvre simplement philanthropique. C’est l’action du Corps de l’Eglise. L’action du Corps du Christ que nous formons dans notre grande et belle diversité voulue par Dieu. Nous portons le Christ à nos frères pour qu’ils soient unis à lui..

Voilà chers amis, chers confrères, devant la croix de Jésus sauveur du monde, nous avons abordé des aspects de ces beaux symboles que nos pères nous ont demandé de méditer. Accueillons-les sans réserve. Et, en cette belle journée de fête et de joie, renouvelons ensemble notre engagement au service de la charité en nous unissant encore plus au Christ charitable. Alors, grandissant dans son intimité, nous l’entendrons nous redire comme ultime récompense « je ne vous appelle plus serviteurs mais amis » (Jn 15,15).

  **********************  

Jacky, voici venu le moment de transmettre ta charge qui te fut confiée par tes confrères pour une année. Un an où tu as exercé ce service avec constance et persévérance. Nous avons tous apprécié l’homme méthodique, l’homme de l’organisation, l’homme des listes, des tableaux, rivé à son ordinateur (sans excès). Nous avons aussi apprécié l’homme convivial, largement souriant et s’investissant entièrement avec bonne humeur sans hésiter à dire ce qu’il pense. Mais cela enrichissait le dialogue. Nous pouvons aussi tous affirmer que le travail ne te fait pas peur et notre chère confrérie en a largement bénéficié.

Je pense que cette longue et particulière expérience de la charité dans notre paroisse, non sans émotion, a résonné dans ta vie spirituelle et a enrichi ton ministère de diacre. D’une façon

extraordinaire tu as été envoyé au cœur du service de la charité dans la communauté chrétienne.

Jacky en quittant ta charge tu ne nous quittes pas, même si dans les mois prochains ton activité professionnelle t’enverra régulièrement du côté de la région parisienne. Nous savons que tu sauras aider le futur bâtonnier dans ses premiers pas. Nous voulons te remercier. Fort de cette expérience nous souhaitons vivement, à l’exemple de tant de bâtonniers, que tu continues d’apporter une expérience et toute ta bonne volonté tellement stimulante.

  **********************  

Pierre, nous sommes particulièrement heureux que tu aies accepté cette mission. Habitant Auxant avec des racines alsaciennes beaucoup te connaissent par ton investissement dans la vie associative locale et ton sens du service. Tu seras certainement un trait d’union entre nombre de personnes et la confrérie. Hier nous l’avons évoqué ensemble ; tu t’inscris maintenant dans une longue lignée de bâtonniers. Le tableau dans la chapelle saint Sébastien présente tous les noms des bâtonniers depuis le 18è siècle. Il te revient à partir d’aujourd’hui de ne pas simplement succéder mais d’agir. Tous furent invités à maintenir, à encourager, à concrétiser la charité chrétienne dans notre beau pays, et plus que dans le pays mais en premier dans le cœur des hommes de leur temps. Tu es un homme de ton temps et tu sauras certainement rejoindre ceux et celles qui sont malheureusement blessés et qui attendent le témoignage d’une vraie charité vécue aujourd’hui. Etre dans son temps mais aussi à contretemps... Chaque bâtonnier, avec ses qualités, a essayé de vivre cette mission. Honorés c’est vrai d’avoir été désignés mais aussi fiers de servir un si noble cause que celle de la charité.

Permets-moi de révéler un trait de ta personnalité : tu es un excellent cuisinier. Tu sais qu’il faut associer les ingrédients avec mesure pour obtenir une harmonie. Il faut gérer le temps de

cuisson pour un déploiement des saveurs. Tout est question d’équilibre. Ta passion t’aidera trouver une bonne recette pour servir tes frères.

Je souhaite que ce service dans notre confrérie t’offre une belle expérience de l’Eglise. C’est aussi sur ce nouveau chemin, où tu t’es généreusement engagé, que le Christ t’attend. Alors bonne route Pierre en faisant fidèle devoir. 

Abbé Paul Houdart

Bligny-sur-Ouche

Samedi 14 janvier 2012

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 06:54

Photos Confrérie 14 01 12

Chers amis,

l’année dernière, quand Yvan m’a transmis le bâton sanctoral, ce que je ferai tout à l’heure avec Pierre, j’ai été impressionné par le côté solennel de ce geste ancestral. Puis je me suis posé la question de savoir ce que je chercherai à faire de particulier ou de nouveau tout au long de l’année. En fait, je me suis très vite rendu compte de l’attachement de notre communauté et tout particulièrement des confrères, aux rituels et gestes anciens, renouvelés chaque année. J’ai donc essayé de remplir la mission dans le respect des coutumes et j’ai ainsi pu « faire fidèle devoir » dans la tradition de la confrérie. Distribution des michottes, visites des confrères malades, rencontres avec les plus défavorisés ayant sollicité une aide de la part de la Confrérie, présence régulière à la messe, organisations des fêtes diverses comme la Croix Boullenot ou le repas des bâtonniers entre autres, voilà bien des activités où le bâtonnier reçoit des signes de reconnaissance et des grâces qui vont droits au cœur.

Pierre, Marie-Jeanne, Francine et moi nous pensons bien à vous. Vous devez vous dire que cette nouvelle aventure va certainement vous réserver bien des surprises… En fait, l’année passe très vite et il est difficile de faire tout ce que nous souhaitons ! Sachez que nous serons à vos côtés pendant toute cette année et vous pourrez également compter sur les bâtonniers et sur les confrères toujours actifs et toujours prêts à rendre service.

Chers amis, permettez-moi maintenant de remercier très chaleureusement mon épouse Francine qui m’a soutenu pendant toute cette année. Chérie, merci d’avoir été à mes côtés pendant les quelques moments difficiles qu’il a fallu traverser. Merci également de ton aide si précieuse, merci de m’avoir régulièrement donné ton avis sur ce qu’il fallait faire, merci enfin pour ton tempérament.

Merci à tous les confrères et les personnes qui m’ont si chaleureusement ouvert leur porte quand je leur rendais visite.

Un grand merci à Yvan et Michèle pour leurs bons conseils, pour leur soutien moral, et aussi physique à l’occasion des opérations comme la Croix Boullenot.

Merci à mes deux parrains, Pierre André et Guy Thouvenin qui m’ont conseillé à l’occasion, au cours de cette année de bâtonnat.

Merci enfin à notre supérieur, Jean Bazerolle et à notre Directeur, l’abbé Paul Houdart, de m’avoir soutenu dans cette mission de bâtonnier, notamment au service des plus pauvres et des plus nécessiteux de notre paroisse.

N’oublions jamais que la Confrérie est au service de Dieu. Nos œuvres ne sont rien si nous oublions que nous sommes là pour Lui et avec Lui.

Mes chers amis, vous tous ici réunis, merci pour cette très belle année passée et vive le nouveau bâtonnier !

Jacky Auvray

Bâtonnier 2011

Bligny-sur-Ouche

Samedi 14 janvier 2012

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 09:09

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:31

Monsieur le Directeur,
Messieurs les Prêtres,
Monsieur le Conseiller Général,
Madame le Maire de Bligny,
Chers Chevaliers de l’Ordre de Saint Sébastien, Chers Confrères, Mesdames, Messieurs,

En ce jour du 14 janvier 2012, j’ai l’honneur d’ouvrir le 324ème chapitre connu de la Confrérie de Saint Sébastien de Bligny sur Ouche.

Je vous remercie de votre présence, chaque année très nombreuse ; vous n’oubliez pas de « faire fidèle devoir » et je m’en réjouis.

Nous sommes, cette année, très heureux d’accueillir parmi nous un tout jeune prêtre, l’Abbé Etienne Hache. Ordonné en juin dernier, il a été nommé vicaire pour les paroisses de Bligny et Pouilly. Il a immédiatement participé à la vie de la Confrérie et c’est lui qui prononcera l’homélie lors de la messe de ce jour. Nous sommes sûrs, Monsieur l’Abbé, que nous pourrons compter sur votre soutien et nous vous en remercions.

Au nom de tous les confrères, je remercie de sa présence Monsieur Gabriel Moulin, conseiller général du canton de Bligny, Madame Michèle Barbier, maire de ce si beau village qui met chaque année cette magnifique salle à notre disposition ; vous découvrirez, ce soir, en vous rendant à la maison de retraite les superbes illuminations, il fait vraiment bon vivre dans ce canton !

Merci pour leur fidélité aux sonneurs du remarquable Rallye trompes de l’Ouche, aux musiciens de Saint Sébastien qui depuis des semaines préparent avec beaucoup d’assiduité cette journée, aux membres de la chorale qui par leurs chants nous aideront à prier, merci aussi aux archers guidés par Philippe, aux Chevaliers de l’Ordre de Saint Sébastien qui chaque année n’hésitent pas à faire des kilomètres pour nous honorer de leur présence. Cette présence fidèle est le signe de votre attachement à notre confrérie.

Comment ne pas s’interroger, pour nous en réjouir, sur la persistance d’une aussi vivante tradition que celle incarnée par la Confrérie de Saint Sébastien dont notre nombreuse assemblée d’aujourd’hui porte témoignage ?

Les raisons qui inspirèrent les fondateurs et les poussèrent à se placer sous la protection de Saint Sébastien n’ont-elles pas disparu ? est-il aujourd’hui besoin de se réunir alors que tout pousse à l’individualisme ? Sommes-nous menacés par de grands fléaux ? A-t-on besoin de confrères pour exercer le devoir de charité alors que l’on assiste dans notre fauteuil, devant notre petit écran au combat de ceux qui souffrent et que l’on peut, soi-disant, aider en envoyant un chèque au numéro indiqué ?

C’est l’honneur de notre Confrérie de rappeler combien les difficultés de notre monde actuel doivent d’abord trouver des solutions dans le cercle de nos familles, de nos villages, de nos paroisses.

Depuis le lointain Moyen-Age où les fondateurs firent dévotion à Saint Sébastien, martyr de la Foi, la Confrérie a traversé les siècles ; elle est toujours bien vivante et toujours agissante et cela, grâce à vous

Cependant, n’oubliez pas, chers Confrères, que la pérennité de la Confrérie de Saint Sébastien de Bligny sur Ouche dépend de la mobilisation de chacun d’entre vous afin de renouveler le génération des confrères actifs qui disparaissent peu à peu, ici aussi, nous embauchons des jeunes.... ! nos enfants particulièrement !

A propos de cette jeunesse dont nous avons tant besoin, j’ai à cœur de partager avec vous quelques extraits d’un texte magnifique écrit par Hélie de Saint Marc, officier parachutiste de la Légion Etrangère, ancien Résistant français. Il aura 90 ans le mois prochain, a été reçu Grand Croix de la Légion d’Honneur le 25 novembre 2011 par le Président de la République.

Que dire à un jeune de 20 ans ? Quand on a connu tout et le contraire de tout,

Quand on a beaucoup vécu et qu’on est au soir de sa vie On est tente de ne rien lui dire
Sachant qu’à chaque génération suffit sa peine. (...) Pourtant, je ne veux pas me dérober, (...)

A mon jeune interlocuteur je dirai donc que nous vivons une période difficile

Où les bases de ce qu’on appelait la Morale et qu’on appelle aujourd’hui l’Ethique

Sont remises constamment en cause

En particulier dans le domaine du don de la Vie, de la manipulation de la Vie, de l’interruption de la Vie

Dans ces domaines, de terribles questions nous attendent dans les décennies à venir Oui, nous vivons une période difficile où l’individualisme systématique
Le profit à n’importe quel prix, le matérialisme l’emportent sur les forces de l’Esprit Mais je dirai à mon jeune interlocuteur que malgré tout cela

Il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine

Il faut savoir que rien n’est sûr, que rien n’est facile, que rien n’est donné, que rien n’est gratuit

Tout se conquiert, tout se mérite (...)

Je lui dirai que tout homme est une exception, qu’il a sa propre dignité et qu’il faut savoir respecter cette dignité

Je lui dirai qu’envers et contre tous, il faut croire à son pays et en son avenir.

Puissions-nous tenir ce langage aux jeunes que nous oserons solliciter afin qu’ils s’engagent dans la Confrérie

Engagement, c’est un mot qui a un sens véritable pour les bâtonniers :

D’années en années, d’anciens bâtonniers n’hésitent pas à reprendre leur bâton pour consacrer quelques jours à la distribution des michottes. Dès lundi, ils arpenteront les rues des villages de la paroisse. Leurs visites sont souvent très attendues mais elles ne peuvent être fructueuses que si le représentant de la confrérie passe du temps auprès des personnes rencontrées. Notre paroisse compte actuellement 23 communes, il n’est donc pas envisageable que les 2 bâtonniers sortant et entrant puissent eux seuls assumer cette tâche.

S’engager, c’est véritablement ce qu’a fait Jacky Auvray au sein de la Confrérie, il est vrai que c’était un maillon de plus au sein de tes nombreux engagements auprès de tes frères, Jacky mais tu ne t’es pas seulement engagé, tu as « foncé » !

Un immense merci ainsi qu’ à Francine, ton épouse, pour le travail remarquable réalisé au cours de cette année Un bâtonnier diacre, ce fut une première pour nous et ce fut une réussite !

Tu vas dans quelques heures passer le chanteau à Pierre Gramfort ;

Pierre, encore un jeune bâtonnier, un lien entre l’Alsace et la Bourgogne puisqu’il est né à Haguenau, région où il grandit, épousa Marie-jeanne, où sont nés 2 enfants, une fille et un garçon. En 2000, cette belle famille s’installa dans notre canton pour des raisons professionnelles. Ils vivent maintenant à quelques kilomètres de Bligny, dans le charmant village d’Auxant.

Je sais, Pierre, que tu es déjà très investi dans la vie associative locale : au foyer rural, au sein du collège, tu es membre du Conseil municipal de ta commune. Nul doute que ce mandat de bâtonnier sera une corde de plus à ton arc, corde que tu sauras faire vibrer de tout ton cœur.

Je te remercie, ainsi que Marie-Jeanne d’avoir sans hésiter, accepté cette année de services et souhaite qu’elle vous apporte à chacun beaucoup de joies.

Merci encore, à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré dans la discrétion pour la décoration de la salle et du village. Un merci particulier à notre doyen des bâtonniers, Joseph Battault qui a passé de nombreuses soirées à confectionner les fleurs rouges et vertes qui ornent les sapins. Nous pouvons l’applaudir...

Je tiens maintenant à excuser tous les confrères empêchés de participer à cette belle journée en raison de l’âge, de l’état de santé ou des obligations professionnelles.

Je pense particulièrement à Joseph Manière, aux abbés Jean Demaizières, Charles Roy, Pierre Cunier.aux confrères Pierre Derey, Henry Garcher, Olivier Bouscary, Jean-François Dodet-Gonin, Marcel Fribourg, Jean-Marie Bouzereau, François LOUIS.

Merci surtout, à notre directeur l’Abbé Paul Houdart pour sa fidélité, sa patience, sa bonne humeur.

Je voudrais enfin noter la présence parmi nous aujourd’hui de Monsieur l’Abbé François Guynard ancien curé d’Auxant, il a 90 ans, et c’est pour lui la 52ème fête de Saint Sébastien... Qui dit mieux ? Merci, monsieur l’Abbé pour cette amitié fidèle.

Tout à l’heure, je recevrai Patrick de Suremain . Il s’adressera à vous au nom des impétrants. Officier en retraite, il a eu la chance de commander de prestigieux régiments de chasseurs dont le courage n’est plus à démontrer ; ce sont des hommes qui « pigent et qui galopent » ! Au sein de la confrérie aussi, il faut souvent galoper, Patrick, n’aie crainte, ta place est bien parmi nous...et l’une des couleurs de la médaille que tu porteras dans quelques instants te rappellera le « bleu cerise » de ta carrière !

Je termine enfin...en remerciant chaleureusement Christopher Lord qui , avec l’aide de Dominique Achard, a réalisé pour vous un DVD sur notre confrérie ; pour un coup d’essai, c’est vraiment un coup de maître... ! mais je ne vous en dis pas plus, à vous de le découvrir....Ce DVD sera en vente au cours de la journée pour la modique somme de 10 Euros ; ne vous en privez pas ! 

 

Jean Bazerolle

Supérieur de la Confrérie Saint Sébastien

Bligny-sur-Ouche 

Samedi 14 janvier 2012

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 06:30

Un soleil resplendissant illuminait Bligny-sur-Ouche ce samedi 14 janvier, à l'occasion de la St Sébastien.


Cette grande fête, organisée par la confrérie St Sébastien, présente depuis le XIIIème siècle, est toujours un grand moment de l'année pour les Bélinéens et pour beaucoup d'autres Bourguignons.

La confrérie, qui compte aujourd'hui près de 450 membres, fête toujours son saint patron selon un rituel très ancien et pittoresque. Le chapitre général prend d'abord place à l'hôtel de ville, puis a lieu une Messe solennelle et enfin des vêpres, durant lesquelles le bâtonnier transmet ses fonctions à son successeur au cours du Magnificat.
Actuellement, la confrérie St Sébastien fait office de secours mutuel. Elle sait donner discrètement mais efficacement.

C'est ainsi qu'une procession de nombreux confrères a ouvert la grand-messe, à 11h. L'église de Bligny, décorée de nombreux fanions vert et rouge, couleurs de la confrérie, accueillait une assemblée importante réunie autour de sept prêtres.

Le Père Hache, qui vivait sa première St Sébastien en tant que vicaire de la Paroisse de Bligny (il a été ordonné en juin dernier), a prononcé l'homélie. Dans celle-ci, il a rappelé que la confrérie a pour raison d'être la charité, et que la charité n'était « pas un simple partage des richesses avec ceux qui sont dans le besoin », mais qu' elle « s'enracinait dans l'amour de Dieu ».
Enfin, il a précisé que les rituels traditionnels, dont les cérémonies, exercés en ce jour « ne font pas partie du folklore mais font partie de notre cheminement vers Dieu ».

Au cours de la célébration, le Père Houdart, qui présidait la cérémonie en tant que curé de la Paroisse de Bligny-sur-Ouche, a béni les michottes, ces petits pains représentant le symbole du partage et de l'aide qu'apporte la confrérie.

A l'issue de la messe et avant le grand repas festif, la communauté s'est dirigée vers la place de l'hôtel de ville où un hommage aux morts pour la France a été rendu.  

Source : Site du diocèse de Dijon
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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 09:12

Douze intronisations
Photo SDR

Photo SDR

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Le 324e chapitre connu s'est déroulé dans la plus pure tradition en présence d'une foule nombreuse. A cette occasion, douze nouveaux confrères ont rejoint cette grande famille.

 

Source : Le Bien Public

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 10:15


SAINT SEBASTIEN

Fête patronale de la Confrérie de Saint Sébastien, samedi 14 janvier. Toutes les personnes qui le souhaitent sont invitées :

9h45 : Chapitre solennel à l'hôtel de ville,
11h : grand messe
16h30 : Vêpres chantées ; investiture du nouveau bâtonnier au cours de la très

ancienne cérémonie du "deposuit" (le plus ancien et le plus authentique rite de la confrérie). Pour 2012, Pierre Gramfort a été élu bâtonnier lors de l'assemblée générale de Noël. 

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