Mesdames, Messieurs,
Ces quelques mots pour vous dire la joie, le plaisir et l'honneur, mais
également l'inquiétude, que j'ai de débuter aujourd'hui cette année de bâtonnat.
Joie, plaisir et honneur de faire "Fidèle Devoir", inquiétude de ne pas avoir assez de temps pour tout faire.
Mes deux prédécesseurs et amis Yvan et Jacky, que je remercie pour leur travail, m'ont promis tout leur soutien et il me sera précieux. Plus précieux encore sera celui de Marie-Jeanne, Claire et Antoine, mon épouse et nos enfants, à qui, j'en suis conscient, j'impose un sérieux fardeau.
Il y a un peu plus de 11 ans maintenant nous sommes arrivés dans le canton. Il n'y avait au départ aucun choix délibéré pour un endroit, si ce n'est quelque part en Bourgogne. Notre installation à Auxant est le fruit d'un grand nombre de hasards et de belles rencontres. Si nous n'avions pas rencontré Marie-Odile Favelier, nous n'aurions jamais rien su d'Auxant. Si le logement d'Auxant avait été prêt, nous n'aurions peut-être jamais rencontré Marguerite et André Lioret chez qui nous avons habité quelques temps, ...il y en a eu beaucoup d'autres. Je prie tous ceux que je n'ai pas cités de ne pas m'en vouloir, la liste serait trop longue.
Nous avons bénéficié d'un accueil d'une rare chaleur, et su rapidement que notre choix était le bon.
Nous aurions pu nous contenter de cela et vivre notre petite vie tranquille entre travail et famille.
Mais, comme nous le savons tous, le bonheur n'est pas dans ce que l'on reçoit mais dans ce que l'on donne.
C'est ainsi qu'a débuté notre engagement dans la vie locale, associative et paroissiale. Donner un peu de son temps, partager des compétences, écouter les autres permet d'être utile. Dans ces moments difficiles que nous traversons, apporter aide et soutien est essentiel. Le plus difficile est d'identifier les plus fragiles qui, très souvent par pudeur, certaines fois de honte, n'osent pas se manifester.
Je voudrais remercier mon parrain Pierre ANDRIOT de m'avoir sollicité pour rejoindre notre Confrérie. Etre admis a été pour moi un moment de grande émotion et je découvre au fur et à mesure toute l'ampleur de l'action des confrères. Notre devoir est d'aider
concrètement, non seulement financièrement et moralement mais également d'autre manière. Les démarches sont aujourd'hui tellement complexes, l'outil informatique souvent incontournable. Beaucoup de nos concitoyens, souvent les plus âgés, sont démunis devant tant de technologie. L'absence d'interlocuteur déshumanise toute requête. Alors on abandonne, souvent, trop souvent! Je pense que notre rôle est aussi dans ce domaine. Alors retroussons les manches, comme si souvent, et accueillons en notre sein les personnes de bonne volonté prêtes à nous y aider.
Un dernier mot à l'attention de ceux qui se disent qu'être confrère serait trop prenant pour leur emploi du temps. Je voudrais les rassurer en leur disant que l'on n'est pas sollicité tous les jours, que l'on n'est jamais seul et qu'un merci de la part des personnes aidées est une récompense inestimable.
Monsieur le Directeur, Monsieur le Supérieur, Messieurs les Bâtonniers, chers confrères, je vous remercie de m'avoir accordé votre confiance. Je vous promets de faire "Fidèle Devoir" durant cette année et toutes celles qui suivront.
Discours "Bâtonnier entrant" du 14/01/2012
Pierre Gramfort
Bâtonnier
Bligny-sur-Ouche
Samedi 14 janvier 2012
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